La source du débat

 


Les missionnaires et apologétiques chrétiens ne trouvent rien à redire à nos réfutations !


On a pu constater, depuis l’apparition de notre groupe, que très peu de personnes, pour ne pas dire : deux, ont tenté de nous réfuter, non sans mal.


Évidemment, les réponses données à ces réfutations ne se sont pas faites attendre et le silence radio qui s’en est suivi nous montre bien le degré de malaise dans la théologie de ces personnes décrites comme érudites. Ces personnes qui s’avèrent pourtant si promptes à répliquer vidéo sur vidéo lorsqu’il s’agit des musulmans. 


À défaut de pouvoir finalement trouver un moyen de tordre le texte biblique en réponse à nos explications, les apologétiques chrétiens, qui pour beaucoup ne figurent en réalité pas parmi les croyants, ont essayé de s’attaquer au Talmud et aux commentaires rabbiniques. (nos rabbins)

Ce qui est en soi assez amusant au vu du nombre de réfutations du dogme chrétien se trouvant, et dans le Talmud, et dans les écrits de ces mêmes sages que les chrétiens utilisent.


Nous pourrions citer beaucoup d’exemples, mais le concept se présente comme suit : le but de ces personnes serait de prouver qu’il existe une possibilité d’avoir un messie souffrant d’après nos sages, ou qu’une deuxième venue pourrait être envisageable, etc…


Je m’interroge sur ce comportement, cette technique. Pourquoi n’utiliser qu’une partie de ce que déclarent nos sages ? Et pas l’ensemble ?

Pourquoi rejeter un livre ou une autorité quand celle-ci dit le contraire de ce qui intéresse nos érudits ? 

Et pourquoi quand un mot ou une phrase pourrait paraître aller dans leur sens, l’utilisent-ils ?


Selon la totalité des chrétiens, le Talmud est un livre satanique, écrit de la main des hommes, remplie de propos antibiblique. De ce fait, personne ne peut venir avec cet ouvrage et tenter d’avoir un débat avec nous.

Seul le Tanakh doit rester la source de nos échanges, car c’est l’unique livre que les chrétiens acceptent provenant du monde juif.


De notre côté, nous affirmons que les évangiles, les épîtres, etc. ne sont qu’un ensemble d’écrits d’hommes endoctrinés, du coup, nous ne pouvons pas leur donner de crédit.


Mais notre travail nous oblige à les utiliser, car notre but reste de confondre les missionnaires et de fournir des réponses aux juifs christianisés et donc il est évident que nous nous devons de prendre en compte les seuls écrits qui parlent du personnage de jésus.


De ce fait, le seul point de repère que nous ayons, et le seul outil théologique accepté par nous et par les chrétiens reste le TaNaKh, qu’ils appellent avec mépris : Ancien Testament.

Les évangiles demeurant le support des chrétiens pour donner les points supposé valider leur candidat à la messianité. Du coup, nous examinons alors leur prétention à partir de ce même livre afin de vérifier si, oui ou non, jesus pourrait être le Mashiah Ben David, comme le « Nouveau Testament » et les chrétiens l’affirment.


Croyons-nous en la naissance virginale ?


Croyons-nous en la mort et la résurrection de jesus ?


Croyons-nous qu’il ait marché sur l’eau ou multiplié les pains ?


Cela n’a aucune espèce d’importance, car le fond du sujet c’est plutôt : est-il le messie ? 

De ce fait, la question n’est pas, croyons-nous qu’il soit né d’une vierge, mais est-ce que le Mashiah doit naître d’une vierge.

La question n’est pas : croyons-nous qu’il soit mort puis ressuscité, puis re mort et doit revenir, mais plutôt est-ce que le Mashiah doit ou peut mourir plusieurs fois avant d’être roi sur tout Israël, oint puis couronné ?


Du coup, notre seule source reste le TaNaKh et la seule source comparative est le « Nouveau Testament ».


De ce fait, les critiques répétitives du genre « vous, vous croyez au Talmud qui insulte jesus ! Vous ne connaissez rien ! » ne fonctionne pas avec nous, car nos réfutations ne se réfèrent ni au Talmud, ni même à la kabbale.


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