Isaïe 9.5 (9.6 bible chrétienne)
C’est qu’un enfant nous est né,
un fils nous est accordé:
la souveraineté repose sur son épaule,
et on l’a appelé
Conseiller merveilleux,
D.ieu puissant (Héros divin),
père de la conquête,
Prince de la paix.
Les missionnaires prétendent que le
verset "un enfant nous est né" concernerait Jesus. Une
fois de plus, rien de ce verset ne lui correspond.
"Un enfant nous est né", comme beaucoup d’autres qui nous sont nés. Cela
peut être n’importe qui, et pour le reste, autant dire que Jesus est le total
opposé de la description faites dans ce verset. (Selon la traduction
chrétienne de celui-ci).
La
souveraineté repose sur son épaule : Jesus n’a jamais été souverain.
On
l’a appelé Conseiller merveilleux : Ces conseils, son enseignement, n’avait rien d’extraordinaire
étant donné qu’ils existaient déjà dans la Torah avant sa venue.
Il n’a fait que réciter les conseils du véritable conseillé
merveilleux, Hashem, comme d’autres l'ont fait avant et après lui.
Héros
divin : Nous avons
trouvé aucun acte héroïque dans l’histoire de Jesus, à moins de trouver
héroïque le fait de marcher sur l’eau. Ou de fouetter des marchands dans le
temple.
Père
de la conquête : Jesus
n’a fait aucune conquête, à part peut-être dans le cœur des gens égarés.
Prince
de la paix : Les
guerres et la haine se sont multipliées depuis, à plus forte raison envers Israël.
Sans oublier le fameux verset :
Matthieu
10.34
Ne croyez pas que je sois venu apporter
la paix sur la terre;
je ne suis pas venu apporter la paix,
mais l'épée.
Il est très clair que ce verset ne
s’accorde pas avec la figure de Jesus proposée par les évangiles.
Prenons maintenant le terme el
guibor.
Les missionnaires veulent à tout prix
faire correspondre celui-ci avec Dieu en disant que "el" veut
dire dieu.
Ce qui est faux !
"el" signifie "pouvoir".
Nous pouvons en effet le traduire par
Dieu car Il est le pouvoir, mais aussi pour parler des êtres humains, des faux
dieux etc.
Nous pouvons trouver ici el guibor,
un héros puissant. D’une puissance divine, mais à aucun moment Dieu.
Si chacune de ces qualités décrites
dans ce verset concernent l'enfant alors il est impossible que ce terme "el"
désigne Dieu car Dieu ne peut être un humain.
L’enfant dont il est question est
Ezéchias, "le prince de la paix" car "la paix et la
vérité seront dans ses jours". (Rachi)
Ce qui nous ramène au verset lui-même
et à sa traduction.
כִּי-יֶלֶד יֻלַּד-לָנוּ,
בֵּן נִתַּן-לָנוּ, וַתְּהִי הַמִּשְׂרָה, עַל-שִׁכְמוֹ; וַיִּקְרָא שְׁמוֹ פֶּלֶא
יוֹעֵץ, אֵל גִּבּוֹר, אֲבִי-עַד, שַׂר-שָׁלוֹם
Ce verset se traduit plutôt comme
suit :
Car un enfant nous est né,
un fils nous a été donné,
et l’autorité
est sur son épaule,
et le merveilleux conseiller, le Dieu puissant,
le père éternel,
a appelé son nom « le prince de la paix ».
Ceci est la traduction exacte de ce
passage.
Le nom de cet enfant n'est autre
que "prince de la paix", les autres appellations concernent en
réalité le créateur, Hashem, qui appelle lui-même cet enfant par ce nom :
Sar Shalom, prince de la
paix.
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