La galout des rois

Le 6 janvier (ou bien le 1er dimanche de janvier, pour d'autres), les chrétiens célèbrent l'épiphanie, commémorant la visite et l'hommage des "rois" mages rendu à leur faux dieu-messie jésus.


Après tout, cela ne nous concerne pas, pourrait-on penser. Sauf qu’au vu des lois Noahides l’humanité est tenue de rejeter toute forme d’idolâtrie et nous avons le devoir de le rappeler, mais c’est un autre sujet. 


Là où cela nous regarde plus directement en revanche, c’est lorsqu’à l’approche de cette date notre communauté commence à se ruer sur les galettes des rois proposées par nos pâtisseries casher. Casher au niveau des ingrédients, cela va de soi, mais plus casher du tout au moment ou l’on tombe dans l’imitation des fêtes païennes.


En quoi est-ce problématique ? 

Oh ! ça va ! nous rétorque-t-on. Il n’y a rien de mal à manger de la pâte d’amande. On ne fête rien du tout, on déguste juste un gâteau. 


En fait si les galettes sortent en fin d’année et non pas en mai ou en octobre, ne nous voilons pas la face, c’est bel et bien parce que nous imitons leur coutume. Et c’est bien là le problème. 


Nous avons l’interdiction, en tant que juifs, de suivre les coutumes non juives surtout, surtout, surtout, lorsqu’elles sont liées au culte de leurs idoles. Et c’est clairement le cas pour le sapin, pour la bûche, ou pour la galette des rois qui est une référence directe à jésus. 


Il faut bien comprendre que cet interdit de ne pas imiter les coutumes païennes, est en vigueur même si nous n’y croyons pas personnellement et n’y mettons pas d’intentions idolâtres.

Nous devons nous garder de célébrer leurs fêtes ou de respecter des coutumes fondées sur leurs croyances religieuses. 


À noter également que l’emploi de la fève remonte aux Grecs, qui en utilisaient pour l’élection de leurs magistrats. Les Romains se servant du même moyen pour désigner le maître des Saturnales, l’église combattit longtemps cette coutume païenne – avant de remplacer la graine par le petit jesus, cherché par les rois mages.


En conclusion, nos maîtres affirment néanmoins qu’il n’est pas interdit de consommer une galette si tous les ingrédients utilisés sont casher, et ce, à condition de ne pas agir en puisant dans le folklore non juif : les fèves, les couronnes, etc. 

Et bien sûr, il faudra éviter à tout prix de consommer ces aliments durant les jours où ils sont habituellement mangés par les non-juifs célébrant leurs idoles. Il faudra prendre soin de les consommer à une période de l’année qui n’est pas la leur. 


Il est de notre devoir en tant que Juif de scrupuleusement éviter d’imiter les coutumes païennes. 

C’est toute l’histoire du combat des Hashmonaim que nous venons de célébrer à Hanouka. C’est toute l’histoire de notre peuple, à commencer par Abraham notre patriarche, le premier Hébreu, Ivri étant celui qui se tient d’un côté, celui du monothéisme, alors que le monde se trouve de l’autre côté.


Ce message s’adresse aussi à nos amis Noahides, qui doivent être à nos côtés d’authentiques monothéistes, et qui savent que Noah se tenait seul avec sa famille contre toute la mauvaise culture dominante de sa génération. 


Nous avons le devoir d’élever le monde, de le sortir du paganisme. Nous ne devons pas tomber dans ces coutumes idolâtres, aussi attrayantes peuvent-elles être pour les yeux, le cœur, les papilles ou l’estomac. 



Que le Nom de l’Éternel soit élevé. 


Zacharie 14.9


L’Éternel sera Roi sur toute la terre, en ce jour, l’Éternel sera Un et Son Nom sera Un.


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